Article paru dans le parisien le 08/02/08

NAWAL BEN ZEMOURI, 29 ans, candidate à Saint-Ouen-l’Aumône LA VALEUR n’attend pas le nombre des années : c’est en tout cas le message que veut porter Nawal Ben Zemouri, 29 ans, en se présentant comme tête de liste « indépendante » aux municipales de Saint-Ouen-l’Aumône. « J’ai toujours vécu dans la commune, et j’ai eu tout le temps de voir ses évolutions. Aujourd’hui, je constate que notre ville a besoin d’être redynamisée », explique-t-elle.
Face à Alain Richard, maire (PS) de Saint-Ouen-l’Aumône depuis 1977, la jeune femme, qui partage son temps entre une ONG et la médiathèque municipale où elle travaille à temps partiel, entend bien représenter le renouvellement. « Cela fait trente et un ans qu’il est à la tête de la ville : plus que mon âge ! », s’exclame Nawal Ben Zemouri, pour qui le maire s’est peu à peu coupé de sa population. « Aujourd’hui, 75 % des habitants de la commune ont moins de 45 ans. Lors des dernières élections, beaucoup de colistiers d’Alain Richard étaient bien plus âgés. »
Dans sa propre liste, « encore en cours d’élaboration », la jeune femme estime au contraire « représenter tous les habitants dans leur diversité ». « Il y a des gens de tous les quartiers, de toutes origines, des jeunes créateurs d’entreprise, des juristes, des érémistes. Et aussi, bien sûr, des personnes retraitées. » Une diversité qu’elle veut aussi politique. « Nous ne sommes ni une liste de gauche, ni une liste de droite, affirme Nawal Ben Zemouri. Nous ne nous présentons pas contre le maire actuel et son bilan. Mais nous pensons qu’il a des lacunes. » Et de citer la politique culturelle « qui peut être améliorée », ou encore l’inégalité entre les quartiers.
« En dehors du centre-ville, certains habitants se sentent laissés pour compte. Comme aux Boursaults, par exemple, un quartier qui manque de commerces de proximité. »
Des grandes orientations, qui ne dessinent pas encore un vrai programme. « Nous travaillons dessus avec mon équipe pour le publier courant février, indique la candidate. Il faut de la rigueur, être sûrs de ce qui est possible, avec un budget réaliste. Sinon, on nous taxera de jeunes idéalistes. » 

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